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Archive for July 3rd, 2008

Les mandataires FDF de Vilvorde entreprendront tous les recours auprès des autorités européennes afin d’obtenir, devant les juridictions compétentes, l’annulation du nouveau règlement de la commune de Vilvorde qui réserve la vente de 15 logements, propriétés de la commune, à des personnes ayant fait la preuve préalable de la connaissance de la langue néerlandaise à la suite d’un test linguistique, a annoncé mercredi le FDF.

“Par ce règlement, les autorités communales de Vilvorde viennent de franchir une nouvelle étape dans la politique discriminatoire des autorités publiques flamandes qui cherchent à interdire l’établissement en périphérie bruxelloise de personnes qui ne sont pas d’expression néerlandaise. Il y a là une atteinte caractérisée à la liberté de circulation et d’établissement garantie par les traités de l’Union européenne”, note le parti.

Pour les mandataires FDF de Vilvorde, la Commission européenne doit une nouvelle fois se saisir d’un tel dossier “car la Flandre nationaliste nie les valeurs et les principes de l’Europe démocratique”.

Source: http://www.7sur7.be

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Certains des principaux politiciens norvégiens ont un niveau d’anglais tellement faible qu’ils risquent de perdre de l’influence à l’international, selon un professeur de science politique à l’Université d’Oslo. Bernt Hagtvedt affirme en avoir assez d’entendre l’anglais cassé des politiciens norvégiens lorsqu’ils s’adressent à un public étranger. Ce handicap est tel qu’il empêche la Norvège de faire valoir efficacement ses points de vue sur des questions internationales importantes, ajoute-t-il.

« Leur grammaire, leur vocabulaire et le fait qu’ils ne saisissent pas les nuances de la langue font en sorte qu’ils n’arrivent pas à bien se faire comprendre », affirme Bernt Hagtvedt. Selon lui, le problème tient au fait que les Norvégiens croient bien maîtriser l’anglais, alors que ce n’est pas toujours le cas. « Nous parlons un anglais très simple, en utilisant de 700 à 800 mots seulement. Et nous ne faisons même pas l’effort de les prononcer correctement. »

Ce niveau d’anglais tient selon lui à une “paresse générale” en Norvège. « Nous ne sommes pas soucieux des normes à respecter, et n’avons aucun intérêt à tenter d’apprendre quoi que ce soit que nous ne savons pas déjà », affirme-t-il.

La solution, selon lui : améliorer l’enseignement de l’anglais à l’école, et convaincre les diffuseurs, politiciens et autres officiels bien en vue à améliorer leurs compétences linguistiques. Certains politiciens norvégiens pourraient faire figure de modèles à ce chapître : le ministre des Affaires étrangères Jonas Gahr Støre, par exemple, peut passer apparemment sans efforts du norvégien à l’anglais au français.

Source: http://www.norvege-fr.com

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l reste quelques places pour les stages d’été de langue bretonne du Pôle Langue Bretonne Skol An Emsav À chaque oiseau son chant, à chaque peuple sa langue. Stages d’été en langue bretonne avec le Pôle langue Bretonne Skol an Emsav à Rennes.

Le pôle langue bretonne Skol an Emsav organise tout au long de l’année des sessions de formation en langue bretonne. Ces stages sont ouverts à tout public adulte du niveau débutant complet à brittophone confirmé (35 heures de cours réparties du lundi au vendredi 9 h/17 h 30). Ces formations ont pour support la méthode « Oulpan », méthode ludique, axée sur l’oral, et spécialement conçue pour l’enseignement aux adultes.

Source: http://www.agencebretagnepresse.com

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Que cherchez-vous?

Que cherchez-vous ?Cécile Treffort, historienne, spécialiste en épigraphie carolingienne

«Le sens des écrits sur les tombes médiévales»

«L’épigraphie est une discipline récente, qui étudie ce qui est écrit pour la durée la plus longue et le public le plus large. Cela implique des supports (pierre, métal, bois, textile, vitrail, mosaïque, peinture murale…), des procédés décoratifs et des lieux d’exposition spécifiques, face à une entrée, par exemple. Notre équipe inventorie les inscriptions entre le VIIIe et le XVe siècle dans la France entière et s’intéresse de façon générale à l’évolution de la langue (du latin au français), des genres littéraires, des procédés graphiques et, bien sûr, au contenu des textes.

Le statut de l’écrit est très particulier au Moyen Age : avant le XIIIe siècle, seuls les clercs et de rares aristocrates savent lire, et même après, on n’écrit jamais quelque chose par hasard. Le texte a toujours une valeur très forte. On s’interroge aussi sur sa lisibilité, par exemple pour les inscriptions sur des vitraux très hauts ou celles enfermées dans une tombe. Dans ces cas particuliers, le texte s’adresse-t-il alors aux lecteurs ici et maintenant, à Dieu, au saint à qui a été offert le vitrail, ou est-il destiné à être lu à la fin des temps ?

Quant à moi, j’ai travaillé plus particulièrement sur les épitaphes à l’époque carolingienne (VIIIe-Xe siècle). Je cherche à comprendre leur mode de réalisation, leur finalité et leur place dans un rituel qui va de l’accompagnement du mourant jusqu’aux cérémonies commémoratives, au sein d’une culture imprégnée par le christianisme. On peut distinguer les épitaphes, textes inscrits sur la tombe, en lien direct avec le corps, et les inscriptions obituaires, sur le mur de l’église, qui rappellent le jour de la mort (rarement l’année) pour la commémoration anniversaire.

C’est toute la conception de l’après-mort qui est là en jeu, c’est-à-dire le temps entre la mort individuelle, le jugement dernier et la résurrection. Lorsque son âme a quitté son corps, le défunt ne peut plus rien faire pour son salut ; son temps de bienfait et de méfait est arrêté mais les vivants peuvent l’aider en priant, d’où la multiplication des demandes de prière sur les épitaphes, créant une sorte de chaîne de solidarité : les vivants prient pour ceux qui sont déjà morts en espérant que ceux qui leur survivront prieront pour eux. La prière cimente en quelque sorte la communauté chrétienne, à l’époque même où le cimetière rejoint systématiquement l’église, rassemblant les corps des fidèles non loin de l’autel où est célébrée l’eucharistie et où sont recommandés les défunts au Seigneur. La pensée théologique, qui y voit la réunion du corps du Christ, accompagne une évolution sociale, renforçant la solidarité au sein de la paroisse et du village.

L’épitaphe, enfin, peut également présenter un caractère politique, notamment dans le cas des souverains, pour lesquels elle est parfois non seulement un signe d’affection mais aussi un prétexte pour exalter le passé glorieux de la famille. Charlemagne a ainsi fait rédiger par Paul Diacre un cycle de cinq épitaphes pour son épouse, deux de ses sœurs et deux de ses filles à Saint-Arnoul de Metz, où sont cités, entre autres, Pépin le Bref et Charles Martel.»

Cécile Treffort est professeure en histoire médiévale à l’université de Poitiers, directrice adjointe du Centre d’études supérieures de civilisation médiévale. Elle est responsable de l’équipe «Epigraphie, culture écrite et communication au Moyen Age» et de la publication du Corpus des inscriptions de la France médiévale.

Source: http://www.liberation.fr

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